4 janvier 2013

First cases...

... or possibly just boxes. From the archives



Both created as part of booth décor. Pardon the clutter in the background, but you may as well get used to it. Dabbling in the Dubious is a messy business.
Those were an experiment in gaff-making, using mostly paper mâché for the hand and head.
The contents:
A shrunken head, a Hand of Glory, and a rosary.
The rosary uses an old, broken cross pendant which had lost its ring, glued on a piece of reclaimed wood. The beads are carved wood, and were bought. They were linked using brass wire.
The head is made of paper mâché, a small ball formed into the rough shape of the head, covered in a first layer of paper towels with glue.The nose/lips/eyelids/ears, shaped out of small rolls of tissue paper, were glued over the base. All was covered with a layer or two of paper towels. Once dry, it was "painted" with shoe polish, an idea gleaned from The Museum of Everything. Twine was threaded through the lips (note to self: do plan on that before adding too much paper on top next time) and knotted.

The hand was slightly more demanding.
The base is made of cardboard, cut around the shape of a hand. Wire was taped to it, using masking tape, which helped put some flesh on those "bones". Part of the ulna and radius were made of rolled-up cardboard, but not glued to the rest. After a first thin layer of tissue paper,  applied with a water/wood glue mix, the tendons were added to the top of the hand, actually parts of a cotton wick for a cheap oil/alcohol lamp. The rest of the muscles and flesh was made of cotton wool, each part individually, the ends of the cotton ball being flattened and fanned where they met the bone. Once the flesh was applied, it was covered with a few layers of paper towels.

Painting could have been an option, but not necessarily the easiest.
Most of this prop was paper. Cellulose. Vaguely the same as wood. It seemed reasonable to try a wood aging technique:
Make some strong, very dark tea. Paint liberally over the prop.
In a glass jar, dissolve thin steel wool in white vinegar. Once completely dissolved, paint over the tea'd prop.
The reaction is fast, and rather impressive.
Some parts had received too much glue, so the paper wasn't really tinted. I glued cotton wool over those, with a water/wood glue/brown silk paint mix (old leftovers).
The nail bed was made by cutting/pushing the flesh on top until it looked decent, and then clear nail polish was applied, though something not as soft would have worked better. After a few coats, some acrylic paint was applied to dull the shine, and darken the nail. I then painted a thin layer of melted wax on the dry prop, and used a hair dryer to help melt it into the paper.

The picture in that box was purchased from an antiques shop, and is held by loops of wire, to avoid glue or holes. The candle is made of a mix of beeswax and paraffin wax, the label made of aged paper (tea again), typed on an old typewriter. The seal was made using an old hunting outfit button.
The beeswax added a certain smell to the prop and helped with the general feeling. I also added a few cloves in the box, out of sight.

It is far from perfect, but people didn't like to look at it too much, asking if it was a fake.
Mission accomplished.

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Les deux boîtes ont été créées comme décor pour un stand. Veuillez excuser le fouillis
en arrière plan, mais mieux vaut vous y habituer. Le Douteux a tendance à être désordonné.

Les deux étaient un essai de recréation de spécimens de foire, en utilisant du papier mâché.
Le contenu:
Une tête réduite, une main de gloire, et un chapelet.
Le chapelet a été assemblé à partir d'un ancien pendentif crucifix dont l'anneau avait cassé, collé à
un morceau de bois de récupération. Les perles sont en bois sculpté, et achetées. Le tout a été assemblé
avec du fil de laiton.

La tête est faite de papier mâche, une petite boule en forme de tête, couverte d'une première couche de
serviettes en papier et de colle. Le nez, les lèvres, oreilles et paupières ont été formés à partir de boudins
de serviettes en papier, et collés à la base. Le tout a été recouvert d'une autre couche de serviettes.
Une fois sec, le résultat a été "peint" au cirage, idée inspirée par The Museum of Everything.
De la ficelle a été passée à-travers les lèvres (à noter qu'il vaut mieux prévoir les trous à l'avance), et nouée.

La main a demandé un peu plus de travail.
La base est faite de carton découpé selon le contour d'une main. Du fil de fer y a été attaché avec du ruban à masquer,
ce qui a aidé à ajouter de la chair sur les "os". Le cubitus et le radius ont été faits à partir de carton roulé, mais n'ont pas été collés au reste.
Une couche de mouchoirs en papier a été ajoutée, avec un mélange eau/colle à bois, les tendons, faits de mèches de coton, ont été collés sur le dos de la main.
Le reste des muscles et de la chair est fait de coton hydrophile, individuellement, les bouts aplatis et collés à l'"os". Une fois la chair appliquée, elle a été couverte d'une autre couche de papier.
Peindre la main aurait été une option, mais pas forcément la plus simple.
Elle était faite en majorité de papier. De la cellulose. Vaguement la même chose que du bois, il semblait donc raisonnable d'utiliser une méthode pour vieillir du bois:
Préparez du thé très fort, très sombre. Appliquez largement sur la main.
Dans un bocal en verre, faites dissoudre de la laine d'acier dans du vinaigre blanc. Une fois la laine dissoute, appliquez par-dessus le thé. La réaction est rapide, et assez impressionnante.

Quelques parties avaient reçu trop de colle, et le papier n'avait pas pris la teinte. J'ai rajouté du coton par-dessus, avec un mélange eau/colle/peinture.
Le lit de l'ongle a été marqué en coupant dans la "chair" et en la repoussant, et quelques couches de vernis à ongle ont été appliquées. Quelque chose de moins souple aurait été préférable.
Après quelques couches, l'ongle a été recouvert de peinture pour le ternir.
Une fois la main sèche, j'y ai ensuite appliqué une couche de cire fondue, en utilisant un sèche-cheveux pour l'aider à fondre dans le papier.

La photo a été achetée chez un antiquaire, et est attachée par des anneaux de fil de laiton, afin de ne pas avoir à la coller ou coller. La bougie est faite d'un mélange de cire d'abeille et paraffine, et le papier de l'étiquette a été vieilli avec du thé, le texte tapé sur une vieille machine à écrire.
Le sceau est l'empreinte d'un ancien bouton de chasse.
La cire d'abeille ajoute une odeur intéressante, et j'ai également caché quelques clous de girofle dans la boite.

On est loin de la perfection, mais les gens passant à proximité ne les regardaient pas trop, et demandaient s'il s'agissait de faux.
Mission accomplie.

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